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L'école dans la ville: ségrégation - mixité - carte scolaire
In: Sociétés en mouvement
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Politique "d'ouverture sociale", ségrégation et inégalités urbaines : le cas de Sciences Po en Île-de-France
Le dispositif " d'ouverture sociale " de Sciences Po - Convention Éducation Prioritaire - repose sur un ciblage territorial des lycées, et donc des élèves potentiellement bénéficiaires de cette voie spécifique d'admission. Plus que sa capacité à " diversifier " le recrutement sur l'ensemble du spectre social, mais aussi en termes de lycée d'origine ou de lieu de résidence, c'est son impact sur la part d'élèves d'origine populaire qui été mesuré et commenté. Or, en région parisienne, si le CEP a contribué à élargir le vivier d'établissements d'origine, le recrutement, surtout hors CEP, reste concentré dans un nombre limité de lycées eux-mêmes situés dans un nombre restreint d'arrondissements et de communes favorisées de la banlieue. On constate également, étant donné la forte concentration des lycées conventionnés en Seine-Saint-Denis, l'inégal recrutement des élèves d'origine populaire selon les départements. Enfin, les petites classes moyennes ne semblent pas avoir tiré avantage de ce dispositif, surtout dans les espaces urbains et scolaires les plus sélectifs. Tous ces éléments indiquent une sélectivité sociale différenciée de l'admission à Sciences Po selon les territoires à milieu social équivalent.
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Politique "d'ouverture sociale", ségrégation et inégalités urbaines : le cas de Sciences Po en Île-de-France
Le dispositif " d'ouverture sociale " de Sciences Po - Convention Éducation Prioritaire - repose sur un ciblage territorial des lycées, et donc des élèves potentiellement bénéficiaires de cette voie spécifique d'admission. Plus que sa capacité à " diversifier " le recrutement sur l'ensemble du spectre social, mais aussi en termes de lycée d'origine ou de lieu de résidence, c'est son impact sur la part d'élèves d'origine populaire qui été mesuré et commenté. Or, en région parisienne, si le CEP a contribué à élargir le vivier d'établissements d'origine, le recrutement, surtout hors CEP, reste concentré dans un nombre limité de lycées eux-mêmes situés dans un nombre restreint d'arrondissements et de communes favorisées de la banlieue. On constate également, étant donné la forte concentration des lycées conventionnés en Seine-Saint-Denis, l'inégal recrutement des élèves d'origine populaire selon les départements. Enfin, les petites classes moyennes ne semblent pas avoir tiré avantage de ce dispositif, surtout dans les espaces urbains et scolaires les plus sélectifs. Tous ces éléments indiquent une sélectivité sociale différenciée de l'admission à Sciences Po selon les territoires à milieu social équivalent.
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Ségrégation, sélectivité et 'diversité' dans les lycées publics de Chicago et de Paris
Après plusieurs décennies de politiques de déségrégation raciale dans les écoles de la ville de Chicago, l'abandon formel en 2009 du critère racial comme principe majeur de discrimination positive s'est traduit par la mise en place d'un nouveau dispositif fondé sur le profil socio-économique du quartier de résidence. Celui-ci s'applique dans les lycées d'élite selon des modalités mêlant contrôle continu, tests d'admission et donc type de quartier de résidence pour la majorité des élèves. La comparaison avec les programmes de " diversification " menés dans les lycées d'élite parisiens fait ressortir par contraste leur faible portée, l'opacité des critères pris en compte, et enfin la difficulté à traiter la question de la diversité liée aux origines.
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Ségrégation, sélectivité et 'diversité' dans les lycées publics de Chicago et de Paris
Après plusieurs décennies de politiques de déségrégation raciale dans les écoles de la ville de Chicago, l'abandon formel en 2009 du critère racial comme principe majeur de discrimination positive s'est traduit par la mise en place d'un nouveau dispositif fondé sur le profil socio-économique du quartier de résidence. Celui-ci s'applique dans les lycées d'élite selon des modalités mêlant contrôle continu, tests d'admission et donc type de quartier de résidence pour la majorité des élèves. La comparaison avec les programmes de " diversification " menés dans les lycées d'élite parisiens fait ressortir par contraste leur faible portée, l'opacité des critères pris en compte, et enfin la difficulté à traiter la question de la diversité liée aux origines.
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La France des "petits-moyens". Enquête sur la banlieue pavillonnaire, M. Cartier, I. Coutant, O. Masclet, Y. Siblot: La Découverte, Paris (2008). 324 p
In: Sociologie du travail, Band 52, Heft 4, S. 573-576
ISSN: 1777-5701
The French republican model of integration: The theory of cohesion and the practice of exclusion
In: New directions for youth development: theory, research, and practice, Band 2008, Heft 119, S. 55-74
ISSN: 1537-5781
AbstractWhat are the explaining factors for the wave of riots in France in November 2005? In providing some answers, this article begins by examining the practical usefulness of the French republican model of integration for social cohesion, highlighting the way its negation of other criteria, such as ethnicity, race, or religion, limit this national conception of citizenship and emphasizing these excluded factors as one of the main causes of frustration and resentment among migrant groups in France.The author compares these riots to the student movements in spring 2006 and shows some similarities as well as important differences between the explaining structural factors of these two youth‐based social upheavals. One of the contributing distinctions is the experience of ethnic and racial discrimination as an important source of deep resentment. The author avoids reducing the riots simply to a clash between ethnic groups with specific ethnic interests or a class revolt. Instead, he stresses the relationship between specific social structural factors and spatial effects as the element that created the context for the riots by transforming inequalities into visible and indefensible discrimination. Several factors show that spatial aspects (in the form of segregation) are important alongside the ethnic/racial ones in explaining the riots.
The French Republican Model of Integration: the Theory of Cohesion and the Practice of Exclusion
This paper deals with the comparative approach of the riots on one hand, and the student movement on the other. If both movements are based on young people mobilization, not all the dimensions which are important in explaining the riots (social classes, ethnicity and race, generation, space, family structure, gender) are so pertinent for the student movement. The riots were indeed the expression of relegation and a profound resentment that have bought into play both ethnoracial (youth from African immigrant backgrounds, directly concerned by discrimination and racism) and social dimensions (low-income backgrounds). But the riots did not develop simply on the basis of age and class, but rather that they bring into play the urban forms (segregation) of the increasing precariousness of part of the low-income population, particularly those of immigrant origin. Segregation reinforces the interaction and the association between these dimensions, and is a favourable condition for riots because of the concentration in the space of all the characteristics which are perceived as object of discrimination and because of the best control of territory. This shift, from inequalities to discrimination, is particularly visible in some specific social spheres like political representation, labor market, police, housing, and school. ; Cet article analyse de façon comparée les émeutes et le mouvement étudiant anti-CPE. Ces mouvements reposent tous les deux sur une mobilisation de la jeunesse, mais les dimensions les plus structurantes ne sont pas identiques. Les émeutes révèlent un sentiment de relégation et un profond ressentiment qui renvoient simultanément aux dimensions ethnoraciales et sociales. Mais elles ne sont pas développées uniquement sur la base de l'âge et de l'appartenance sociale, elles mettent en jeu également des formes urbaines liées à la ségrégation des populations précaires immigrées ou issues de l'immigration. La ségrégation renforce l'imbrication entre toutes ces dimensions et participe d'une lecture du monde ...
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Le piège du libre choix scolaire
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 52, Heft 4, S. 145-152
ISSN: 1776-2995
Résumé S'il est un domaine où l'on attendait beaucoup de la gauche lors des dernières présidentielles, c'est bien celui de l'éducation. Or, dans ce domaine comme dans les autres, la droite a souvent pris l'initiative, affaiblissant considérablement la force propositionnelle de la gauche, réduite à réagir et à aller sur des terrains qu'elle avait plutôt tendance à délaisser. Le débat sur la carte scolaire est emblématique de cette situation et révèle la grande frilosité du Parti socialiste lorsqu'il s'agit de proposer des réformes de fond et de s'attaquer aux inégalités. C'est pourtant sur la question de la carte scolaire qu'il aurait pu prendre l'avantage. L'orientation libérale de N. Sarkozy proposant sa suppression au cours des prochaines années a dominé le débat et conduit le Parti socialiste à proposer également un « choix » plus large d'établissements, refusant d'aborder les vrais problèmes liés à la ségrégation urbaine et aux inégalités territoriales.
The French Republican Model of Integration: the Theory of Cohesion and the Practice of Exclusion ; : OSC, Sciences Po/C
This paper deals with the comparative approach of the riots on one hand, and the student movement on the other. If both movements are based on young people mobilization, not all the dimensions which are important in explaining the riots (social classes, ethnicity and race, generation, space, family structure, gender) are so pertinent for the student movement. The riots were indeed the expression of relegation and a profound resentment that have bought into play both ethnoracial (youth from African immigrant backgrounds, directly concerned by discrimination and racism) and social dimensions (low-income backgrounds). But the riots did not develop simply on the basis of age and class, but rather that they bring into play the urban forms (segregation) of the increasing precariousness of part of the low-income population, particularly those of immigrant origin. Segregation reinforces the interaction and the association between these dimensions, and is a favourable condition for riots because of the concentration in the space of all the characteristics which are perceived as object of discrimination and because of the best control of territory. This shift, from inequalities to discrimination, is particularly visible in some specific social spheres like political representation, labor market, police, housing, and school.
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The French Republican Model of Integration: the Theory of Cohesion and the Practice of Exclusion ; : OSC, Sciences Po/C
This paper deals with the comparative approach of the riots on one hand, and the student movement on the other. If both movements are based on young people mobilization, not all the dimensions which are important in explaining the riots (social classes, ethnicity and race, generation, space, family structure, gender) are so pertinent for the student movement. The riots were indeed the expression of relegation and a profound resentment that have bought into play both ethnoracial (youth from African immigrant backgrounds, directly concerned by discrimination and racism) and social dimensions (low-income backgrounds). But the riots did not develop simply on the basis of age and class, but rather that they bring into play the urban forms (segregation) of the increasing precariousness of part of the low-income population, particularly those of immigrant origin. Segregation reinforces the interaction and the association between these dimensions, and is a favourable condition for riots because of the concentration in the space of all the characteristics which are perceived as object of discrimination and because of the best control of territory. This shift, from inequalities to discrimination, is particularly visible in some specific social spheres like political representation, labor market, police, housing, and school. ; Cet article analyse de façon comparée les émeutes et le mouvement étudiant anti-CPE. Ces mouvements reposent tous les deux sur une mobilisation de la jeunesse, mais les dimensions les plus structurantes ne sont pas identiques.Les émeutes révèlent un sentiment de relégation et un profond ressentiment qui renvoient simultanément aux dimensions ethnoraciales et sociales. Mais elles ne sont pas développées uniquement sur la base de l'âge et de l'appartenance sociale, elles mettent en jeu également des formes urbaines liées à la ségrégation des populations précaires immigrées ou issues de l'immigration.La ségrégation renforce l'imbrication entre toutes ces dimensions et participe d'une lecture du monde social et de sa propre expérience en termes de discrimination. Cette lecture tend à se diffuser à l'ensemble des domaines de la société.
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32. Le trompe-l’œil de la ségrégation et ses effets sur la mixité
In: Repenser la solidarité, S. 635-635
III - La France d'après ? Une idéologie en action: Le piège du libre choix scolaire
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 52, S. 145-152
ISSN: 1291-6412